Cela fait plusieurs fois que vous vous baladez en bord de mer, et que vous apercevez des riders tenant une sorte de grand cerf-volant à bout de bras sur des planches en lévitation au-dessus de la mer ? Vous n’avez pas rêvé, il s’agit probablement du tout dernier sport de glisse en date : le wingfoil. Vous hésitez à vous y mettre ? Voici quelques raisons qui pourraient vous convaincre de franchir le pas, et pourquoi pas d’apprendre à en faire du wing chez nous !
- 1 – Un encombrement matériel restreint pour une mise à l’eau rapide
L’avantage principal du wingfoil se trouve dans la facilité de transport et de préparation du matériel. Une aile de wing gonflable en trois minutes, quelques visses à mettre pour monter le foil et l’installer sur la planche, et c’est parti ! En moins de 15 minutes vous pouvez mettre à l’eau. En plus de cette rapidité de montage/démontage, l’ensemble prend très peu place et peut entrer dans presque tous les véhicules. Amis planchistes, fini les soucis de wishbone, mâts encombrants, mauvaise taille de voile, etc… le wingfoil, c’est le « plug and play » des sports de glisse.
- 2 – L’accessibilité à un sport de glisse
Les pratiquants de wingfoil sont très hétérogènes en termes d’âge, de gabarit et de condition physique, ce qui rend ce sport accessible à presque tout le monde. Cependant, moins vous êtes habitué(e) à aller sur l’eau, plus il faudra vous armer de patience et motivation pour acquérir les fondamentaux de la manipulation de l’aile de wing et de la maitrise de l’hydrofoil.
Voici une liste non-exhaustive d’heures de pratique avant d’accéder à vos premiers vols selon votre expérience avec les sports nautiques. Bien-sûr, rien ne vaut quelques cours de wingfoil [lien qui renvoie vers la page de cours de wing] pour acquérir les bases et continuer à apprendre en autonomie comme cela se fait souvent pour le kitesurf.
Vous êtes… | Pour vos premiers vols, il vous faudra au minimum… |
Foiler confirmé : touche à tout, vous savez déjà faire du foil sur d’autres supports (kitefoil, windfoil). Le vent n’est également pas un secret pour vous. | Une séance (2/3 heures) |
Waterman mordu : votre dada c’est la planche à voile à haut régime, balancer des gros jibes et vous n’avez pas froid aux yeux dans les vagues. Quand y’a pétole, vous avez toujours une planche de surf à trainer dans la voiture pour avoir une bonne raison de vous mettre (encore) à l’eau. | Une à deux séances (entre 2 à 6 heures) |
Amateur de glisse : vous avez votre carte d’abonnement au wakepark du coin et l’hiver vous ridez les pistes noires à Tignes en snowboard ou sur des skis. Si la montagne n’est pas votre truc, c’est que vous préférez enfiler une combi 5mm cagoulée (encore trempée parce que vous la laissez trainer dans la 206 break) pour aller surfer à la Torche. | Quatre séances (entre 10 et 15 heures) |
Naviguant vacancier : en été, vous empruntez la planche à voile ou le dériveur que votre tonton a laissé dans sa maison de vacances en bord de mer. La voile pour vous, c’est combishort et lunettes de soleil sur le nez. Vous savez faire des ronds dans l’eau et rentrer à bon port. | Cinq séances (entre 15 et 20 heures) |
Néophyte : vous n’avez jamais mis les pieds sur l’eau ou bien seulement une fois en louant un paddle à genoux sur le canal du Midi. Le vent ? C’est ce qui vous empêche le plus d’avancer quand vous faites du pédalo. | Dix séances (30 heures) |
- 3 – (Re)découvrir des sensations de glisse
Lorsqu’on apprend le wingfoil, on peut très vite avoir des premières sensations de glisse (sans voler), ce qui rend l’apprentissage très ludique. De plus, les « chutes » sont la plupart du temps sans danger et à vitesse très basse.
Une fois en vol, si vous n’avez pas pratiqué de sport à foil auparavant, c’est un nouveau monde qui s’ouvre à vous, celui d’avancer silencieusement en lévitation au-dessus de l’eau.
- 4 – Une activité sportive saine
Le wingfoil sollicite l’ensemble des muscles, tant les membres inférieurs que supérieurs. D’un côté, il y a un exercice de proprioception avec les jambes qui s’occupent de la planche à foil et d’un autre côté, un effort musculaire au niveau des bras qui tiennent la wing. Le cardio monte dans les tours lorsque vous devez remonter sur la planche, pomper pour décoller, s’engager dans les surfs ou tout donner pour prendre de la vitesse. Le wingfoil s’avère donc être une activité physique complète qui vous fera progresser en gainage, en équilibre et en force.
- 5 – (Presque) partout, (presque) tout le temps
Le spectre de force de vent pour naviguer est très large, à partir de 8 nœuds (15 km/h) et jusqu’à 30 nœuds et plus ! Par ailleurs, une aile de wing et une taille de foil adaptés peuvent couvrir une plage de vent assez vaste, ce qui rend la pratique très polyvalente. Par exemple, une wing de 4m peut convenir pour des conditions allant de 15 à 25 nœuds. Donc pas besoin de rentrer tout de suite à la plage si les conditions deviennent musclées !
Enfin, se mettre à l’eau en wingfoil est un jeu d’enfants. On peut s’élancer d’une plage, d’une digue, d’une cale, si tôt que la profondeur d’eau est suffisante. Le transport du matériel est également facilité par les différentes poignées. Puis au pire des cas, si le vent tombe, on peut toujours s’allonger sur la planche et rentrer en ramant tranquillement…